Composition chimique d'une larme

 

Suite à nos recherches, nous avons vu que la composition chimique des larmes change en fonction de plusieurs facteurs. Cependant nous pensons que certains composés chimiques reviennent à chaque fois, nous avons donc émis quelques hypothèses indiquant la présence d’eau, d’ions de chlorure et d’ions de sodium dans les larmes, ainsi qu’une hypothèse concernant son pH qui serait probablement neutre.

Nous avons décidé de vérifier cela par nous-même en réalisant une série d’expériences, qui validerons peut-être nos hypothèses :

 

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Matériel : Boîte de pétri ; bécher ; spatule ; tube à essai ; pipette ; papier de pH ; nuancier de couleurs pH ; bec bunsen ; sulfate de cuivre anhydre ; nitrate d’argent 

 

Hypothèse 1 : Présence d’eau

Matériel utilisé : Boîte de pétri ; spatule ; sulfate de cuivre anhydre.

Nous avons déposé une petite quantité de sulfate de cuivre (Cu²+ + SO4²-) dans une boîte de pétri, puis nous avons ajouté quelques gouttes de larmes naturelles dans cette même soucoupe. Si le sulfate de cuivre anhydre bleuit, alors nous pouvons conclure que les larmes sont composées d’eau.

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Conclusion : La substance est devenue bleue, il y a donc de l’eau dans les larmes.

 

 

 

Hypothèse 2 : Présence d’ions chlorure

Matériel utilisé : Tube à essai ; nitrate d’argent ; pipette ;

Verser quelques gouttes de larmes naturelles dans un tube à essai, pour après y ajouter quelques gouttes de nitrate d’argent (Ag+NO3-). Si les ions argent Ag+ réagissent avec les ions chlorure Cl- , alors il se formera un précipité blanc, donc on pourra conclure que les ions chlorure sont présents dans les larmes.

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Conclusion : Un précipité blanc s’est bel et bien formé, la présence d’ions chlorure dans les larmes est donc confirmée.

 

 

Hypothèse 3 : Présence d’ions sodium

Matériel utilisé : Bec bunsen ; spatule

Nous avons mis, sur une tige métallique quelques gouttes de larmes. Lorsque nous approchons cette tige en dessus de la flamme bleue obtenue avec un bec bunsen, on pourra dire que des ions sodium sont présents dans les larmes si la flamme change de couleur et devient jaune.

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Conclusion : La flamme change effectivement de couleur, elle passe du bleu au jaune. Des ions sodium sont donc présents dans les larmes. 

 

 

Hypothèse 4 : Une valeur du pH neutre

Nous avons pris du papier pH sur lequel nous avons déposé quelques gouttes de larmes. Ainsi, suivant la couleur obtenue sur celui-ci, nous la comparerons avec les couleurs présentes dans le nuancier de couleurs. Nous pourrons alors déduire de la valeur du pH d’une larme. 

 

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Conclusion : La couleur apparue sur le papier pH est le vert, les larmes ont donc une valeur de pH neutre, c’est-à-dire dans les environs d’un pH égal à 7.

 

 

 

Suite à cette série d’expériences, nous pouvons confirmer nos hypothèses, et conclure que les larmes sont en effet composées d’eau, d’ions chlorure et sodium et qu’elles ont un pH neutre.