Les larmes, ou liquide lacrymal, assurent la protection de la cornée, membrane transparente située à la surface de l'œil, devant l’iris, grâce à la constitution du film lacrymal. Celui-ci est étalé et réparti par la paupière lors du clignement des yeux et se renouvelle à peu près toutes les 10 secondes, après évaporation de la couche déjà étalée. Il sert à humidifier, protéger et nourrir la cornée qui est un des organes les plus fragiles et protège l’œil contre les agressions extérieure telles que les bactéries, les produits chimiques ou encore les petits corps étrangers comme les acariens et la poussière qui ont pénétré dans l’œil, donc à aseptiser le milieu oculaire en contact avec l’air. Leur sécrétion et le clignement régulier des paupières permettent ainsi à la cornée d’être constamment propre et par conséquent, une meilleure protection de l’œil grâce à une bonne qualité de larmes. Nous verrons plus tard que les larmes peuvent être infectées, autrement dit, elles ne seront plus bénéfiques à la protection de l’œil mais au contraire nocives.  On dit que le liquide lacrymal nourrit la cornée. Les larmes sont donc finalement toujours présentes, le larmoiement n’est en fait qu’un débordement du système lacrymal dû à la surproduction de larmes.

Voici la structure de l'oeil :

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Le film lacrymal est constitué de 3 couches :

La couche lipidique: couche oléagineuse composée de lipides. Elle retarde l’évaporation des larmes.

La couche aqueuse: constitue la partie principale du film lacrymal et est produite par les glandes lacrymales. Grâce à sa teneur en minéraux, vitamines, protéines et sel, cette couche aqueuse nourrit et protège la cornée. 

La couche muqueuse: cette couche permet au film lacrymal de se fixer sur la cornée afin que les larmes adhèrent à l’oeil. Elle permet aussi aux autres couches de former un film qui est réparti sur toute la surface de l’oeil. 

La phase lipidique beaucoup plus fine que la phase aqueuse a à peut près la même densité que l'huile, elle sert à éviter l'évaporation instantanée du film lacrymal. D'où l'expérience réalisée, où l'on simule le film lacrymale par de l'huile et la couche aqueuse par de l'eau :

Nous plaçons un verre rempli d'eau et un autre avec une couche d'huile sur l'eau, que l'on posera sur le radiateur pendant 4 heures, voici les résultats :

AVANT :

APRES:

Nous remarquons effectivement que l'huile ne s'est pas dillué dans l'eau, tout comme la couche lipidique dans l'oeil, autrement dit on peut dire qu'ils ont la même densité.